22 janvier 2016… c’était un vendredi soir. Il devait être environ 20h15, ou peut-être 21h15, je ne m’en rappelle plus… c’était le début de soirée en tout cas.
J’étais tranquillement assis sur le canapé du salon, quand soudain !
Des sensations étranges ont commencé à m’envahir :
- sensation de chaleur dans tout mon corps (une sensation bizarre, désagréable)
- mon coeur qui s’est mis à taper fort et de façon irrégulière (c’est l’impression que j’avais en tout cas)
- comme une espèce de flottement au niveau de la tête
- des acouphènes en force
- des fourmillements au bras droit
- une sensation de mal-être intense
J’ai flippé !
J’ai cru à une crise cardiaque.
J’étais à 2 doigts d’appeler le SAMU.
C’est finalement passé en une vingtaine de minutes… qui m’ont semblé être une éternité.
Depuis ce moment, plus rien n’a été pareil.
J’ai compris plus d’un an et demi plus tard que c’était ma première crise d’angoisse.
De repenser à tout cela, me fait ressurgir certaines de ces sensations… en version mini et maîtrisées cependant.
J’ai subi pendant de nombreuses années un sentiment de peur, d’anxiété, d’angoisse.
Pourquoi ?
J’ai mis du temps à le comprendre.
Tout était devenu facteur de stress (un stress extrême).
Ce qui n’était pas le cas avant.
Et là, c’était devenu mon quotidien.
Tout ce stress provoquait en moi des symptômes physiques bizarres que je n’avais jamais connus avant.
Et du coup ça nourrissait encore plus mes peurs d’être en mauvaise santé, d’avoir une maladie grave.
Et ça handicapait mon quotidien :
- affaiblissement de mon mental
- sentiment de faiblesse
- sensation d’impuissance
- l’impression d’être pris au piège, sans issue…
Quelques années plus tard, j’avais réussi à me débarrasser de mes angoisses.
Mais, je cherchais toujours à améliorer mon niveau de santé.
C’était quelque part un signal d’un manque de confiance en moi-même, en mon corps qui était resté.
Puis, avec le Covid, être en bonne santé était devenu un objectif de vie avec une priorité numéro 1 !
A force de chercher, de m’informer et de me former, j’ai voulu expérimenter et mettre en place des solutions pour me permettre de renforcer mon niveau de santé physique et mentale.
J’avais compris depuis plusieurs années que le corps et l’esprit étaient réellement liés; que l’un impactait l’autre et que ce n’était pas juste que des mots.
Voici donc comment j’ai hacké mon mental et mon corps en 6 mois (et repris confiance en ma santé).
Je ne vais pas rentrer dans le détail des solutions mises en place. Mais plutôt dans les différentes étapes par lesquelles je suis passé.
Pourquoi ?
Parce que
- Les solutions sont à adapter en fonction de chacun.e
- Et ce qui a fonctionné pour moi, ne fonctionnera peut-être pas pour vous… voire sera nocif
Par contre la méthodologie est importante pour mettre en place de tels changements dans votre vie.
Et c’est pourquoi je mettrai l’accent sur les différentes phases pour ancrer des changements bénéfiques pour votre vie.
Prêt.e ?
Alors, c’est parti !
La situation de départ
25 Janvier 2021….en pleine pandémie de Covid-19.
Mon burn out de 2016 et ses symptômes bizarres avaient donc eu un impact inattendu.
J’étais devenu hyper sensible aux moindres petits signes de faiblesse de ma santé.
Dès que j’avais un truc un peu en dehors du commun… je m’inquiétais.
- Une petite réaction de type rash allergique (alors que je ne le suis pas à la base)...
- Une inflammation douloureuse d’une articulation…
- La sensation du coeur qui bat plus fort…
Tout de suite, ma machine à pensées partait en live !
Et je me mettais à baliser.
… et si je couvais quelque chose de grave !?
Mais qu’on ne voyait pas.
Bien sûr, j’ai consulté mon médecin plusieurs fois par an.
Et j’ai fait toutes les analyses demandées.
On n’a rien trouvé.
Mais mes sensations pouvaient être parfois tellement sporadiques que je me disais “c’est normal, on est passé à côté, comme ça ne se produit pas tout le temps”. Ou alors : “peut-être qu’on n’a pas fait le bon examen…”.
J’avais la sensation qu’il y avait toujours un nouveau symptôme qui apparaissait.
Ajoutons à ça que j’avais perdu du poids, notamment parce que j’avais changé mon régime alimentaire. C’était pas énorme en quantité absolue, mais je n’étais jamais descendu si bas... alors c’était une nouvelle source d’inquiétude.
Bref, j’étais devenu anxieux pour ma santé.
Et les séries à la TV type Dr. House et autres “Urgences”, n’aident pas…
Je ne suis pas du genre à rester les bras croisés.
Et j’avais envie d’agir pour résoudre ce problème.
Alors, j'ai enchaîné des cures de différents compléments.
J’en ai essayé une tonne !

Des plus classiques : vitamines, magnésium, charbon actif, gelée royale, echinacée, huiles essentielles, sève de bouleau…
à d’autres moins connus, issus de laboratoires spécialisés en compléments santé naturels.
Mais aucun de vraiment miraculeux ;-).
Il fallait que je reprenne confiance en moi et en ma santé.
Que je cesse de me faire du mauvais sang chaque fois qu’un symptôme inhabituel fait son apparition.
En plus, pandémie de Covid oblige, je cherchais également les moyens qui me permettraient de booster mes défenses immunitaires.
Alors, j’ai cherché…
Et dans ma quête de la bonne santé, de mon bien-être, j’ai trouvé des solutions qui ont mis fin à tout ça.
Des solutions qui m'ont rendu confiance en mon corps et en ma capacité à être en bonne santé.
Les résultats
J’applique ces solutions depuis plus d’un an maintenant.
Les bénéfices ont été visibles dès 3 mois.
Quels bénéfices ? Les voici.
1. Je ressens plus d’énergie
De l’énergie physique, mais aussi mentale.
Surtout le matin.
Je suis plus concentré, j’ai plus d’attention, les idées sont plus claires.
Je me sens également moins fatigué.
Notamment, le fameux coup de pompe de 10h30-11h, a disparu.
Et c’est vraiment un effet étonnant.
Car, cela va à contre-courant de notre schéma de pensée culturel.
De ce qu’on nous a appris.
On nous dit : “Tiens, mange, prend des forces”.
Mais, je pense que cette phrase doit venir d’une époque où l’on ne mangeait pas à sa faim.
Où les assiettes devaient être aussi remplies qu’un bassin d’eau en pleine canicule…
Et probablement aussi que les 3 ou 4 (si on compte le goûter) repas par jour ne devaient pas être la norme…
2. Je me sens en meilleure forme
J’ai vraiment cette sensation de me sentir en meilleure forme physique.
Qui déteint sur le mental.
Comme si j’étais moins encombré par des choses inutiles. Tant dans mon corps que dans mon esprit.
Et du coup, lorsque je dois faire de l’exercice physique, je me sens plus léger, et c’est plus facile.
Vous savez, des fois vous commencez à faire un jogging, et vos pas vous semblent si lourds, comme si vous aviez enfilé un pantalon et des chaussures en bêton.
Là, c’est la sensation inverse.
Je me rappelle très bien de la première fois où je suis allé faire un petit jogging de 15 min. le matin, j’avais une réelle sensation de légèreté.
Mes pas semblaient faciles.
J’avais presque l’impression de rebondir, tellement c’était fluide.
3. J’ai perdu 3 Kg
Autre effet bien accueilli : j’ai perdu quelques petits kilos.
C’est sûrement pour ça que je me sens aussi plus léger dans mon corps.
L’image qui me vient à l'esprit est celle d’une plume.
Alors qu’avant, j’avais plus cette impression de gros poids gras qui entravait la machine.
4. J’ai été moins malade
Depuis que j’ai commencé, j’ai également été moins malade.
Voire pas du tout malade.
A part 2 ou 3 fois le nez qui coule un peu ou la gorge qui gratouille légèrement, mais vraiment léger.
Alors qu’habituellement, je faisais plutôt 3 ou 4 bonnes maladies ORL bien perturbantes de plus d'une semaine et qui m'empêchaient de dormir.
Là, rien d’aigu. Juste le nez qui coule un peu. Ou la gorge qui a légèrement chatouillé.
Mais toujours léger, et jamais bien longtemps.
Alors, cela peut aussi être lié aux mesures sanitaires pour le Covid, difficile de le savoir.
5. Une réaction allergique a quasiment disparu
Au début de cette expérience, j’avais de plus en plus souvent une réaction de type allergique qui se manifestait sur ma peau.
Même les anti-histaminiques (médicaments anti-réactions allergiques) commençaient à ne plus avoir beaucoup d’effet.
Et on ne savait pas à quoi c’était dû.
Cela se produisait quasiment tous les jours
Eh bien, vous savez quoi ?
Je suis passé à 1 fois tous les mois ou tous les 2 mois, et quand ça arrive, je sais que c’est parce-que je déconne au niveau de l’alimentation ;).
Les solutions que j’ai utilisées
Dans cet article, je décris les différentes étapes qui m’ont permis d’atteindre ces résultats inimaginables au départ.
Je mets l’accent sur les différentes phases par lesquelles je suis passé. Et qui m’ont permis de booster mon corps et mon mental en quelques mois.
Ces étapes, je les détaille, indépendamment des solutions que j’ai utilisées.
J’en parle pour illustrer, mais je mets volontairement l’accent sur le parcours, plus que sur les techniques.
Car ça a été valable pour moi quelque soit la solution utilisée.
Alors, comme je sais que je dois aussi assouvir votre curiosité d’esprit, voici les solutions que j’ai mises en place durablement durant ce chemin de plus de 12 mois maintenant :
- le jeûne intermittent
- quelques jeûnes secs ponctuels par-ci, par-là sur 24 à 48 heures
- une alimentation plus riche en fruits et légumes bio, frais et crus
- et notamment les jus de fruits+légumes
- la douche froide
- la respiration Wim Hof (je n’en ai pas fait une habitude quotidienne cependant)
- des étirements matinaux pour bien réveiller mon corps (comme je le montre dans mon guide vidéo gratuit)
Voici les 6 étapes qui m’ont permis d’appliquer ces méthodes et de hacker mon mental et mon corps en 6 mois.
Etape 1 : s’informer
Tel un chien errant, j’ai cherché dans les méandres du web, dans des livres et auprès de thérapeutes comment améliorer ma santé.
Cherchant sans cesse la petite astuce qui permettrait de me booster, de renforcer mes défenses immunitaires… de me rendre plus résilient et plus autonome au niveau de mon bien-être.
Bref, de renforcer ma santé
(le côté “Fort dans ton corps” de Zen et Fort ;)).
Dans mes recherches, je suis tombé sur des vidéos et articles sur le jeûne, sur les bienfaits des fruits et légumes frais et le plus crus possibles
J’avoue, on trouve de tout sur Internet !
Le meilleur comme le pire.
Et c’est un des pièges à éviter.
Si vous ne voulez pas vous retrouver au fin fond de la Creuse déguisé en Poney et priant le grand lapin blanc… mieux vaut rester sur vos gardes :-).
La clé : c’est de garder le juste équilibre entre ouverture d’esprit et bon sens.
Et s’écouter. Si vous ne le sentez pas, n’y mettez pas la main… au risque de vous faire prendre dans l’engrenage.
L’autre clé pour ne pas se faire avoir, c’est d’expérimenter à petite dose. De votre côté. Pour vous faire votre propre opinion. Et observer si cela est bon pour vous.
Une fois équipé avec ces deux armes, vous êtes prêts pour l’aventure :).
Mon cheminement m’a emmené à suivre des vidéos qui parlaient de
- jeûne
- jus de légumes
- alimentation crue
- exposition au froid
- renforcement du corps et de l’esprit
J’ai découvert plus tard que beaucoup de ce que je lisais et regardais était basé sur les principes d’une bonne hygiène de vie, selon le courant naturopathique des hygiénistes.
Mais laissons les mots compliqués de côté.
Après avoir visionné des heures de vidéos sur le jus de carotte, gingembre, curcuma…
Et découvert la puissance des différentes formes de frugalité alimentaire (le jeûne et ses dérivés).
J’ai commencé à tâtonner et à expérimenter par moi-même.
Et rapidement, j’ai voulu aller plus loin.
Alors, je me suis formé avec une formation en ligne.
Pour apprendre à régénérer mon niveau de santé et reprendre confiance en mon corps.
C’est une formation que j’ai pu suivre à mon rythme. Avec des vidéos déjà enregistrées.
Que j’ai suivies le soir et le week-end.
On y expliquait d’abord les bases pour bien comprendre certains fonctionnements du corps.
Puis, j’avais droit à une vidéo par jour pendant 3 semaines, pour m’accompagner dans cette transition.
Dans cette phase de découverte, d’apprentissage, la soif de connaissance nous prend par la main et nous emmène découvrir des mondes inconnus jusqu’alors.
C’est l’émerveillement : de nouvelles possibilités, des solutions aux problèmes, le ciel s’éclaircit et les chemins qui semblaient sans issue se dégagent petit à petit.
C’est réellement un sentiment exaltant qui vous met en joie et vous motive pour ces premiers pas.
Etape 2 : se préparer mentalement
Après avoir fait ce travail de formation, je me suis senti prêt.
Mais… il y avait quelques ajustements avant de se lancer dans le bain.
- Valider avec le reste de ma famille (car il peut y avoir des impacts sur l’organisation familiale)
- Définir comment et quand insérer les nouvelles pratiques dans mon quotidien
J’ai donc prévenu la petite famille de ce que j’avais l’intention de faire dans les prochaines semaines et mois.
J’avoue, j’avais une petite crainte de leur réaction.
Et aussi que cela nuise à l’équilibre de la famille.
Il faut tenir compte de leurs réactions pour que ce soit le plus fluide et facile pour la suite.
C’est mon corps, d’accord, mais nous sommes plusieurs à cohabiter sous le même toit tout de même ;).
Pour le comment et le quand, cela dépend de la pratique.
Pour les douches froides ça a été facile : je fais comme d’habitude, et en fin de douche, je bascule en mode frisquet. 3 min. de plus ça ne change rien à l’organisation.
Pour le jeûne intermittent, je me suis un peu plus creusé la tête.
Car, au-delà du défi personnel d’enlever 1 repas quotidien… il y a le côté social du repas dont il faut tenir compte.
Le repas, c’est un moment où tous les membres de la famille sont réunis.
Le midi, au bureau, c’est plutôt facile, et cela me fait gagner du temps.
Tant qu’on résiste aux tentations d’aller manger au restaurant avec les collègues ;-).
Maintenant, avec le télé-travail, on se retrouve avec nous-mêmes… tant qu’on n’a pas les enfants à déjeuner (là, c’est plus compliqué pour jeûner).
Quant au soir… autant, il paraît que c’est bien de manger léger le soir et du coup je trouvais ça pas trop mal de sélectionner le dîner pour jeûner…
Autant, c’est l’un des rares moments où nous sommes tous réunis en famille et j’accorde au dîner une certaine importance.
Il restait le matin.
Le matin, j’accordais aussi une grande importance au petit-déjeuner.
Je n’arrivais pas à comprendre les collègues qui ne mangeaient pas le matin, ou qui avalaient juste un café.
Les rares fois où j’étais en retard pour aller travailler et que j’avais “sauté” le petit-déjeuner, je le regrettais très rapidement.
J’avais l’impression avant même d’arriver au bureau d’avoir faim, de ne pas me sentir bien, de vraiment manquer de quelque chose.
Et en même temps, le matin, c’est un moment où chacun mange plus ou moins à son rythme, et pas forcément en même temps. Et puis, peut-être aussi moins qu’aux autres repas.
Alors, j’ai finalement décidé que mon jeûne intermittent se ferait en ne mangeant pas le matin, car c’est ce qui impactait le moins le lien socio-familial et le lien social avec les collègues aussi.
Ça allait être dur. Mais j’étais décidé !
Le piège dans cette étape, c’est de décider tout seul, sans tenir compte de toutes ces choses importantes.
Sans peser dans la balance ce qui fait partie de votre quotidien, de votre routine et de ce qui est important dans votre vie.
Le lien social familial et avec certains collègues, c’était primordial.
Etape 3 : l’adaptation
Je n’ai pas plongé tête baissée.
Je suis passé par une phase d’adaptation.
Il faut tenir compte des contraintes de son corps et de son esprit.
La meilleure façon de faire capoter une tentative de mise en place d’une nouvelle habitude, c’est d’y aller trop vite, trop fort, sans s’écouter.
Adepte des petits pas, j’ai commencé par une étape d’expérimentation.
A petite dose.
Si je prends l’exemple du jeûne quotidien, car c’est l’une des habitudes les plus compliquées à mettre en place, voici ce que j’ai fait pour expérimenter :
- Un jour, un déjeuner sauté par ci, au bureau.
- Un autre jour, un petit-déjeuner sauté par là.
Et tout ça, pas la même semaine. En laissant plusieurs jours, voire plusieurs semaines entre mes tentatives.
J’avoue : les 3-5 premières fois, ce n’était pas facile.
J’avais des sensations de manque.
Autant mentales que physiques.
Des “creux à l’estomac”, pas agréables.
La bouche pâteuse.
Quelques sensations de vertiges, légères.
Un peu mal à la tête, léger aussi.
Bref, pas des sensations agréables.
Mais, au bout de 30 minutes environ, ces sensations passaient.
J’ai donc compris que c’était une mauvaise passe à endurer.
Le plus important de cette phase : j’avais réussi !
Non seulement, je l’avais fait.
Mais c’était tout à fait supportable.
Pour les jus de légumes, j’ai également commencé à les insérer petit à petit dans mon alimentation.
Les difficultés :
- Si je n’avais pas acheté les légumes et les fruits à l’avance, ben… je ne pouvais pas les faire
- On découvre des goûts dont on n’a pas l’habitude et il faut savoir ne pas s’arrêter à ça.
J’ai fait cela sur plusieurs semaines d’écart.
Et je n’ai pas expérimenté toutes les méthodes en même temps.
Après les tests de quelques jours par ci, quelques jours par là, j’ai lâché prise sur tout ça un certain temps.
J’ai laissé le corps intégrer.
Puis, je me suis décidé à attaquer le test sur 1 semaine complète.
Pour chacune des nouvelles habitudes à prendre, de façon séparée.
C’est une étape de découverte de son corps.
Et de sa capacité à endurer et accepter des choses nouvelles.
Mais, étant dans le jeu du défi, j’étais motivé, comme porté.
Cela m’a facilité la tâche.
Chaque fois que je réussissais un test, que je validais un petit pas, je me sentais fort dans ma tête ! Avec cette sensation grisante d’être invincible.
Et en même temps, il arrivait que mes émotions fassent le yo-yo.
Parce-que quand c’était difficile parfois, j’avais l’impression que je pouvais ne pas tenir, que je n’allais pas y arriver. Et dans ces moments-là, je me sentais faible.
Chaque fois que j’avais terminé une expérimentation.
Cela me permettait de valider le test.
De me booster mentalement.
Et je pouvais alors passer à la suite.
Etape 4 : Commencer les choses sérieuses
En fait, les choses sérieuses avaient déjà commencé depuis longtemps.
Mais, comme j’y allais à petit pas, je ne le sentais pas.
Ceci dit, à partir du moment où j’ai décidé : “ok, maintenant j’y vais. Et c’est tous les jours, ou presque”, et bien, c’est sûr que la donne n’est plus la même.
Je ne peux (veux) plus faire machine arrière.
La première semaine, j’étais à fond !
Boosté par l’adrénaline du défi !
Ma motivation était au max.
Cela s’est déroulé plus facilement que pendant mes expérimentations.
Je n’ai pas eu les effets secondaires des premières fois, uniquement les effets bénéfiques.
Je me suis senti plus énergique.
Plus concentré.
Plus en forme.
C’était vraiment notable !
Et très agréable.
Alors qu’avant j’avais l’impression d’être souvent fatigué, notamment le matin.
Là, je ne l’étais plus du tout !
Les autres semaines du premier mois ont été un peu plus longues, mais se sont déroulées sans trop d’encombres.
Notamment en termes de motivation.
Socialement parlant, j’avais bien fait de placer le repas que je saute le matin.
C’était vraiment le moins perturbant pour la famille.
Le premier mois s’est finalement bien passé.
Tant au niveau “effets secondaires” que je n’ai pas vraiment eu.
Probablement parce que je les avais déjà eus pendant mes expérimentations. Mon corps devait déjà s’être habitué.
Qu’au niveau motivation : là, c’est surtout parce que j’étais dans le shoot d’adrénaline du défi. Il y a ce côté “je vais y arriver”, compétition avec moi-même.
Mais, qu’en allait-il être de la suite ?
Les choses risquaient fort de ne plus être aussi simples…
Etape 5 : tenir sur la durée
C’est un fait, une passé le shot d’adrénaline du début, en mode défi…
La motivation s’étiole…
C’est plus dur de se motiver.
J’ai eu besoin de me remettre de coups de motivation de temps en temps.
Mais cela ne suffisait pas.
Ce sentiment de traversée du désert.
Alors, une fois les premières semaines passées…
J’ai agi sur mon mental et pris mon bâton de pèlerin pour tenir sur la durée.
Comment ?
Par la pratique de techniques de renforcement du mental :
- douche froide
- respiration
- méditation
Je pratiquais déjà la méditation depuis plusieurs années.
Ainsi que certaines techniques de respiration.
C’est donc surtout la douche froide qui a été (relativement) nouvelle et que j’ai conservée sur la durée.
Relativement, car je l’avais déjà expérimentée 1 an auparavant pendant 5 semaines, avant d’abandonner, faute de motivation suffisante.
Mais là, j’étais dedans.
Et j’avais mon pourquoi : avoir un niveau de santé plus fort !
Je me recentrais donc chaque jour.
Pour me rappeler pourquoi je faisais ça.
Et ce que je recherchais.
La persévérance est le mot qui me vient à l’esprit pour caractériser cette étape.
Et c’est pour moi la clé pour ancrer durablement une nouvelle bonne habitude dans sa vie.
Apprendre la persévérance.
Voici ce que j’écrivais sur mon profil Facebook après mes 3 premiers mois de jeûne intermittent :
“Presque 3 mois.
Déjà.
Que je me suis lancé dans la pratique d'un exercice.
Objectif : améliorer de façon durable son état de santé.
Pousser le corps dans ses retranchements.
Mais sans aller trop loin.
Étendre ses limites.
Ses capacités physiques d'adaptation à l'environnement.
Et donc renforcer son système immunitaire.
(Et en ce moment on en a bien besoin.)
Mais aussi renforcer son mental.
Pour faire face aux événements de la vie.
Aller de l'avant.
Vaincre son stress.
Zen dans sa tête.
Fort dans son corps.
L'exercice que je pratique depuis 75 jours ?
Le jeûne dit intermittent.
16 heures de jeûne entre le dîner et le déjeuner.
Au quotidien.
Et vous, qu'avez vous déjà essayé pour être en bonne santé ?
Physique ET mentale.
Partagez en commentaire vos expériences et vos difficultés.”
Qu’est-ce qui vient après cette étape ?
Je vous le dis juste après :-)..
Etape 6 : la routine
Après ces 3 mois, les nouvelles habitudes étaient installées.
Les difficultés du début étaient oubliées.
Ce n’était plus un effort.
Je n’y pensais même plus d’ailleurs.
C’est devenu automatique.
Mieux même : j’en ressens le besoin !
Et c’est depuis mon quotidien.
C’est une routine qui est installée.
J’en ressens une réelle satisfaction.
Satisfaction d’avoir relevé le défi !
D’avoir réussi à mettre en place une nouvelle bonne habitude durable.
Mais aussi d’en avoir récolté les effets positifs attendus !
Me sentir mieux dans mon corps, dans ma vie.
Et il y a aussi un second effet kiss cool 🙂 : j’ai de nouveau découvert ce moi-même qui est capable de grands changements.
De changements impactants positivement pour ma vie. Pour mon bien-être.
Je sens une telle gnaque de l’avoir fait !
C’était quelque chose qui me paraissait tellement grand au début !
Et là, de l’avoir réalisé… je me sens comme la force tranquille de la montagne imperturbable qui domine la plaine et les lacs environnants.
Comment j'ai hacké mon mental et mon corps en 6 mois et repris confiance en ma santé
Voilà, j’étais :
- Hypochondriaque anxieux qui avait toujours peur d’avoir un truc grave au niveau de ma santé
- Je me sentais parfois un peu faiblard au niveau de ma santé, de mon bien-être
Et en 6 mois, j’ai repris confiance
- En mon corps
- Et en ma capacité à être en bonne santé
Et au passage :
- J’ai Perdu 3 kg
- Je ressens plus d’énergie
- J’ai été moins malade
- Mon allergie a quasiment disparu
- Je me sens en bien meilleure forme physique et mentale
Tout ceci, grâce à la mise en place de nouvelles habitudes bénéfiques pour mon mental et mon corps :
- Le jeûne intermittent
- La douche froide
- Une alimentation avec plus de fruits et légumes frais, bio et crus, notamment grâce aux jus de fruits/légumes
Rome ne n’est pas faite en un jour, et vous avez compris que j’ai dû passer par un certain nombre de phases pour y parvenir :
- Etape 1 : s’informer et se former
- Etape 2 : la préparation mentale
- Etape 3 : l’adaptation
- Etape 4 : commencer la mise en place des nouvelles habitudes
- Etape 5 : comment tenir sur la durée
- Etape 6 : la phase de routine
Je suis persuadé que le respect de ces phases est essentiel pour la bonne réussite d’un tel changement dans ses routines quotidiennes.
Vous cherchez à améliorer votre niveau de bien-être physique et mental ?
J’espère que mon histoire vous a inspiré et vous a donné envie de passer à l’action.
Ce que vous pourriez potentiellement en retirer ?
- Plus de confiance dans votre corps et dans votre vie (et donc moins d’anxiété)
- Plus de sérénité (et donc moins de stress)
- Plus d’énergie (et donc moins de fatigue)
- Plus de légèreté (et donc moins de sensation de lourdeur)
Si je l’ai fait, pourquoi pas vous ?
Mais, je dois vous avertir, ce n’est pas une promenade de santé.
Vous rencontrerez des difficultés sur votre chemin :
- le découragement qui vous guettera chaque jour (surtout les 3 premiers mois)
- un inconfort dans les premières semaines
- une remise en question de votre routine et de votre organisation familiale
Mais en contrepartie… qu’est-ce que vous pourriez gagner en confort de vie !
Quelques avertissements néanmoins :
- Faites bien tout cela en parlant à votre médecin, pour voir si c’est bien compatible avec vos éventuels traitements et votre état de santé personnel que je ne connais pas.
- Pensez toujours à vous écouter et à adapter vos choix et votre rythme à votre cas personnel.
- Ce qui a été bon pour moi, ne le sera peut-être pas pour vous ! Vous êtes unique, choisissez et adaptez votre programme en conséquence.
Envie de passer à l’action pour avancer dans votre vie ?
Alors, voici vos devoirs :
- Identifiez une technique de hack de votre mental ou de votre corps que vous souhaiteriez adopter dans votre vie (méditation, jeûne intermittent, exposition au froid, … vous avez plein d’idées sur ce blog ;)).
- Informez-vous à fond, formez-vous sur cette technique
- Parlez-en à votre médecin
Et pour marquer au fer rouge cet engagement avec vous-même et le passage à l’action : dites-moi en commentaire ce que vous voulez mettre en place pour vous sentir mieux dans votre corps et dans votre tête.
[…] me suis exercé petit à petit sur plus d’un an (cet article vous en dira […]